En finir avec le cumul des mandats, mettre un terme au népotisme et aux petits arrangements entre amis,…cela ne coûte rien aux contribuables, ne demande aucun effort de réorganisation majeure. Ces engagements, sont par ailleurs, j’en ai la certitude, devenus absolument cruciaux pour redonner de l’air à notre démocratie et re créer un climat de confiance entre le monde politique et les citoyens…

Et pourtant, si je regarde les pratiques locales, les préparatifs de la prochaine campagne départementale, c’est un vrai spectacle de désolation qui est proposé à l’électeur.

Alors que depuis 15 ans, le Pays Catalan subit les pratiques sectaires des socialistes locaux, qui ont à leur actif des résultats sociaux-économiques absolument désastreux, l’opposition UMP n’avance rien sur le terrain des idées, et  propose un casting électoral pour les départementales fait de cumul, de préférences aux notables, de mise à l’écart des jeunes, de népotisme,……, à des années lumières du soi-disant changement de méthodes qu’ils prônent…..

On ressort les vielles recettes qui sentent la naphtaline, les vielles méthodes usées et usantes, …en se disant que l’électeur n’y verra que du feu….

C’est insupportable !

Notre Pays Catalan a besoin d’audace, d’ambitions, d’enthousiasme et d’exigences !

C’est pour cette raison, que je partage et que je soutiens de toutes mes forces la décision de Bruno DELMAS, président de l’Olivier, qui préfère l’exigence de mettre en cohérence la parole donnée et les actes, à la solution facile des petits arrangements pour se faire élire…...

L’olivier avait certes appelé à l’union de toutes les forces qui veulent en finir avec les errements socialistes...mais cette union devait s’appuyer non seulement sur un projet territorial, mais aussi et surtout sur des engagements clairs pour changer les pratiques de gouvernance, pour « en finir avec les mauvaises habitudes »qui plombent notre département.

Le choix des candidatures annoncées, montre que l’on est bien loin de tout cela…

La politique c’est avant tout faire des choix avec ses tripes, avec ce que l’on croit juste au plus profond de soi…Et pas juste avec une calculatrice de « quelle est la meilleure solution pour se faire élire ».

J’ai la conviction que ce n’est qu’au prix d’exigences fortes sur la pratique politique que nous pourrons redonner confiance à  nos concitoyens, et que ce n’est qu’à cette condition de la confiance retrouvée que nous pourrons relever, ensemble, les défis qui sont devant nous.

Si ce chemin n'est pas le plus simple, c'est celui de nos convictions...

En avant !

LE MODEM N’APPORTERA PAS SON SOUTIEN A LA LISTE « PERPIGNAN POUR TOUS » CONDUITE PAR JEAN-MARC PUJOL

Monsieur PUJOL a sollicité le soutien du MODEM dès fin septembre 2013.

 Nous n’avons jamais abordé ces discussions en formulant la moindre demande de postes ou de délégations (contrairement à ce que certains colportent). Ce qui nous importe – et nous l’avons exprimé au maire sortant dès notre première rencontre – porte sur 2 sujets majeurs :

 -          D’une part, la nécessaire clarification de la situation politique perpignanaise ; à savoir s’il s’agissait de reconduire un duo ALDUY-PUJOL ou de soutenir un tout autre « attelage ». Ce point est essentiel car il touche au principe de gouvernance et de transparence auquel notre mouvement centriste est attaché. Chacun est témoin que cette situation n’a été éclaircie qu’il y a deux semaines seulement avec le départ de Jean-Paul ALDUY.

 -          D’autre part, nous souhaitions des garanties politiques précises sur les mesures concrètes envisagées pour :

-   le commerce de centre-ville afin de le sauver de son déclin,

-   la reconquête du quartier Saint-Jacques qui s’effondre un peu plus chaque jour au sens propre comme au figuré, 

-   la question de la jeunesse qui est totalement occultée à Perpignan

-   et, enfin, quelle politique économique pour envisager une inversion des courbes vertigineuses du chômage et de la précarité à Perpignan.

Nous avons rencontré monsieur PUJOL, une nouvelle fois, ce mercredi 12 février. Le maire sortant – qui doit confondre construction politique avec discussion de marchands de chameaux - s’est contenté de proposer au MODEM d’occuper la 43^ème place de sa liste, sans discussion aucune sur les points importants soulignés dès nos premiers échanges.

Notre volonté  (comme cela s'est fait  entre candidat UMP et équipe MoDem à Montpellier par exemple) était celle d’engager un partenariat politique solide pour notre ville qui s’appuie sur les  profils et compétences  utiles pour relever les défis majeurs pour Perpignan, ce n’était manifestement pas celle de monsieur Pujol.

Le maire sortant, estime ne pas avoir besoin de rassembler des forces centristes et démocrates autour de lui. Il préfère continuer de diriger Perpignan comme cela est fait depuis 30 ans, en vase clos, et « entre amis », …Perpignan, pour quelques uns.

La solution de « confort » serait pour le Mouvement Démocrate d’accepter cette place, sans rien dire. Cela n’a jamais été notre façon de faire. Malgré les difficultés qui seront les nôtres, je maintiens notre cap, et nous défendons plus que jamais l’idée que la politique doit être celle de l’exigence pour l’intérêt de tous ! plus qu’ailleurs dans cette ville et dans ce département cet aspect est vital. Nous continuerons à porter fièrement cette ambition quelles qu’en soient les difficultés.

 Pour toutes ces raisons,  les instances du Mouvement Démocrate, ont rejeté sa proposition et ont décidé de ne lui apporter aucun soutien dans le cadre des prochaines élections municipales.

 Les électeurs du Mouvement Démocrate se détermineront en conscience à la lumière des propositions et débats que cette campagne va générer et susciter.

Une nouvelle fois les chiffres du chômage sont mauvais dans la région Languedoc-Roussillon, et très mauvais dans les Pyrénées-Orientales.

 Pour décembre 2013 :

•  Pour la région Languedoc-Roussillon :

Demandeurs d’emplois de catégories A (aucune activite) - +0,4% (France + 0,3%), soit une augmentation de 7,4% sur un an pour la région (5,7% pour la moyenne France)

 Demandeurs de catégories A,B,C (sans activité + activités réduites) : +0,2% en Languedoc-Roussillon

•  Pour les Pyrénées-Orientales :

Demandeurs d’emploi en catégorie « A » : +0,9%, (France +0,3%), soit une hausse de +7,2% sur un an ( 5,7% pour la moyenne France )

 Des chiffres encore une fois particulièrement mauvais pour notre région et notre département, qui montrent l’inefficacité des responsables politiques pour impulser les bonnes décisions pour enrayer cette spirale infernale !

 Derrière ces chiffres, froids et impersonnels, il y a des familles entières qui souffrent, des jeunes dans la désespérance.

L’absence de travail, c’est cette peur permanente du lendemain. Cette angoisse de la « fin de droits » et du crédit de la maison qu’on ne pourra pas payer, du voyage scolaire qu’on ne pourra pas financer, de ces conversations que l’on essaye de cacher aux enfants….et de cette sensation d’être seul, d’être abandonné, de ne pas être comme les autres…et de perdre petit à petit confiance….de cette spirale du surendettement et des dettes, de cette culpabilité lourde à porter de devoir vivre encore chez « les parents »…..

Le chômage c'est avant tout un drame humain, qui exigerait la plus grande concentration de tous les moyens, de toutes le forces, de toutes les énergies....Nous en sommes loin...

Et pourtant des jeunes qui se bougent montrent l'exemple. Sans aucun moyen, ils réussissent à redonner un peu d'espoir et peuvent faire rougir de honte les institutions …Un immense bravo à Joan, et l’équipe des jeunes de l’olivier pour l’animation de « Job66 ».

Etre au top du classement des départements pour le niveau de chômage, c'est pas juste le hasard ou la faute à pas de chance, c'est clairement la preuve d'une inéfficacité systémique des politiques mises en place, qu'il faudra bousculer !

Mais, chuuuut….il ne faut pas le dire tout ça…ici tout va bien, ... 

 Christian Bourquin, président de la région Languedoc Roussillon et sénateur des Pyrénées-Orientales qui vient de voir sa condamnation pour favoritisme, confirmée par les plus hautes instances de la justice, se permet en conférence de presse de tancer les juges et la justice et de lancer des menaces à peine voilées, sur des mesures qu’il pourrait prendre pour « contrôler les juges ».…

De tels propos sont inacceptables, et doivent être fermement condamnés par madame la Ministre de la Justice et monsieur le Président du sénat.

 Dans notre République personne n’est au-dessus des lois, même pas monsieur Bourquin qui fait partie, qui plus est, des sénateurs les moins actifs et les moins assidus, et qui préside une région qui cumule les plus mauvais résultats socio-économiques. Restaurer un climat de confiance des citoyens vis à vis du monde politique, nécessite d'autres pratiques politiques que celles utilisées par M. Bourquin !